Vous n’êtes pas qui vous pensez être – Poème existentiel

Vous n’êtes pas celui que vous pensez être.

Vous n’êtes pas celui que je pense que vous soyez.
Celui que vous êtes en réalité n’est pas … imaginable.
Je ne suis pas celui que vous pensez que je sois.
Je ne suis pas celui que je pense être.
Celui que je suis en réalité n’est pas … imaginable.
Celui que vous êtes, existe.
Celui que je suis, existe.
Celui que vous pensez être, a la réalité d’une pensée,
rien de plus et rien de moins qu’une pensée.
Celui que je pense que vous êtes, a la réalité d’une pensée,
rien de plus et rien de moins qu’une pensée.
Celui que vous pensez que je suis, a la réalité d’une pensée,
rien de plus et rien de moins qu’une pensée.
Celui que je pense que je suis, a la réalité d’une pensée,
rien de plus et rien de moins qu’une pensée.
Celui que vous croyez être, a la force d’une croyance,
rien de plus et rien de moins qu’une croyance.
Celui que je crois que vous êtes, a la force d’une croyance,
rien de plus et rien de moins qu’une croyance.
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Celui que vous croyez que je suis, a la force d’une croyance,
rien de plus et rien de moins qu’une croyance.
Celui que je crois que je suis, a la force d’une croyance,
rien de plus et rien de moins qu’une croyance.
Celui que vous êtes, est la réalité de votre existence, ce qui estinfiniment plus que n’importe quelle idée ou croyance de ce que vous êtes.
Celui que je suis, est la réalité de mon existence, ce qui est infiniment
plus que n’importe quelle idée ou croyance de ce que je suis.

Lorsque vous réalisez qui vous êtes, vous prenez conscience de la réalité

de votre existence. Cette conscience vient de la pure conscience innée
présente dans votre existence. Elle vous habite au-delà de l’esprit
et donc au-delà de toute idée, concept et croyance de qui vous êtes.
Son existence est purement consciente d’elle-même et de toutes ses créations.
Lorsque je réalise qui je suis, je prends conscience de la réalité de
mon existence. Cette conscience vient de la pure conscience innée
présente dans mon existence. Elle m’habite au-delà de l’esprit
et donc au-delà de toute idée, concept et croyance de qui je suis.
Son existence est purement consciente d’elle-même et de toutes ses créations.

Jan Janssen – le 11 août 2016.

Traduction française : Philippe de Posson.

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